Refinancer pour un enseignement démocratisé et émancipateur !
Les conditions d'études sont aujourd'hui loin d'être optimales : logements et restaurants chers et insuffisants, bourses manquantes, nombre d'étudiants en augmentation sans l’encadrement et les infrastructures supplémentaires... L'enseignement supérieur fait face à un sous-financement chronique depuis la fin des années 80.
Cette situation empêche l'accès égal à l'enseignement, notamment par la mise en place de moyens qui garantissent la réussite de tous (rappelons que les ouvriers représentent 40% de la population et qu’à peine 2% des étudiants provenant de cette classe sociale sortent diplômés des universités !).
Un refinancement à hauteur des besoins, de minimum 7% du PIB, est indispensable pour garantir un enseignement public, gratuit, critique et émancipateur. La démocratisation de notre enseignement passe donc nécessairement par son refinancement.
Bientôt la Fédération Wallonie-Bruxelles planchera sur son financement, dans un contexte où l'État réduit les budgets des services publics. La situation risque donc de s'aggraver. Une riposte est dès à présent indispensable ! Face à ces mesures du gouvernement, toute mobilisation est utile, mais sans construire un véritable rapport de force dans la durée, nous ne parviendrons pas à obtenir un refinancement conséquent.
Organisons-nous contre chaque mesure antisociale (privatisations des kots, augmentations du minerval, examens d'entrée,...) : opposons-nous localement aux autorités académiques, luttons et exigeons ensemble des gouvernements un enseignement pour tous.
Défense locale, offensive globale !
Un refinancement public est nécessaire pour répondre aux besoins sociaux et pour garantir que notre enseignement ne soit pas au service des intérêts du privé, qui ne voient dans l'université qu'une fabrique de travailleurs dociles et rentables ainsi qu'un marché lucratif via la sous-traitance et les privatisations.
Nous ne sommes pas de la chair à patrons !
Des moyens existent : prenons l'argent là où il est, chez les grands patrons, les banquiers, les actionnaires et autres spéculateurs ! Que le gouvernement instaure une politique fiscale juste via notamment une taxation des revenus du capital et des impôts plus progressifs.
C'est le chemin à suivre pour un enseignement au service de tous les étudiant-e-s et de la population
Ce n'est qu'un début, continuons le combat !